/ 2841
402. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « M. de Pontmartin. Les Jeudis de Madame Charbonneau » pp. 35-55

Sandeau dans le livre, c’est lui, M. de Pontmartin, qui le pense et qui le lui souffle : outre qu’il n’est pas flatteur d’être pris ainsi pour chaperon d’abord, puis pour un simple prête-nom, cela est de soi si peu clair, qu’à un endroit M.  […] Delécluze, recueille dans sa vieillesse ses Souvenirs, les publie alors, dépeigne à ses contemporains de ce temps-là les gens avec qui il a dîné trente ou quarante ans auparavant, cherche même à les montrer en laid et à se donner le beau rôle, il n’y aurait rien à cette façon de faire que d’assez simple, d’assez conforme à la loi des amours-propres et d’assez reçu, en effet, dans cette libre et babillarde république des Lettres. […] N’exagérons rien ; mais sérieusement M. de Pontmartin aurait lieu de dire comme certain ministre après sa conduite dans la Coalition : « Ma situation est changée. » Et en effet, de quel droit viendra-t-il parler dorénavant religion, morale, famille, quand il a violé, de dessein prémédité, les plus simples bienséances et les lois du savoir-vivre ? […] On ne me fera, pas croire que ce sont là de simples inadvertances.

/ 2841