Eugène Le Roy, dont le premier roman le Moulin du Frau passa inaperçu, mettait en scène des individus « semblables à ces personnes aux manières simples qui sans tant de politesse, montrent leur âme à nu ». […] Son talent le désignait pour rendre les émotions simples des paysans et les descriptions paraissent avoir dans Céline plus d’ampleur que dans les Joues d’Hélène et la Liaison fâcheuse. […] Le Choix de la Vie c’est la simple histoire de la rencontre de deux femmes : l’une élégante et lettrée, l’autre un peu primitive, jolie, naïve et malheureuse. […] Il n’a jamais été simple. […] Pierre Servain oublie son bonheur, sa jeune femme, Claire, jolie assez et sans volonté, simple et toujours un peu étonnée, qui s’enfuit avec un quelconque rapin auréolé de gloire pseudo-militaire.