/ 2731
34. (1856) Cours familier de littérature. II « VIIIe entretien » pp. 87-159

L’imagination vieillit et tarit, le bon sens et le bon goût ne vieillissent pas ; ils se perfectionnent avec les siècles. […] On l’a appelé le vieil enfant de son siècle. […] s’il suffit, pour mériter ce nom de poète, d’avoir écrit spirituellement la satire ou la comédie de son siècle en vers ? […] C’est le cachet de la France mis sur le style de son plus grand siècle. […] Combien y a-t-il de livres par siècle, et même dans tous les siècles, qui portent ce caractère et qui vous donnent de l’âme une impression plus vivante que du génie ?

/ 2731