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837. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Les dîners littéraires »

Le fondateur des Dîners littéraires, à bon mot et à dix francs, n’est pas seulement un professeur d’hygiène intellectuelle aussi simple que cet ivrogne de Sheridan, qui disait : « Quand la pensée est lente à venir, un verre de bon vin la stimule, et quand elle est venue, un verre de vin la récompense », c’est un homme plus profond que cela : il connaît son temps et sait jouer du vice de son temps. […] Seulement les dîneurs du Caveau n’étaient, après tout, qu’une spécialité littéraire, tandis que les dîneurs de Véfour sont toutes les assises de la littérature ; et si rien ne sort de là après le dîner, faudra-t-il souper encore, et déjeuner peut-être le lendemain ?

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