Le président de Blancmesnil a coutume de dire à ses amis que Gui Patin n’est pas seulement son médecin guérisseur, mais aussi son philosophe et son docteur. […] Il trouva d’ailleurs hors de France mainte compensation pour sa fortune : son père seulement n’en trouva point à son absence. […] Un corps bien rédigé des lettres de Gui Patin n’offrirait pas seulement un tableau de l’histoire de la médecine durant cinquante ans : on y verrait un coin très étendu des mœurs et de la littérature avant Louis XIV.