Paul Verlaine Tu nous fuis comme fuit le soleil sous la mer Derrière un rideau lourd de pourpres léthargiques, Las d’avoir splendi seul sur les ombres tragiques De la terre sans verbe et de l’aveugle éther. […] Ce sont des phrases d’une spiritualité douloureuse, comme Villiers seul sut en concevoir : « Vous serez la fiancée amère de ce soir nuptial… » […] dit un de ses personnages, nous sommes pareils à ces cristaux puissants où dort, en Orient, le pur esprit des roses mortes, et qui sont hermétiquement voilés d’une triple enveloppe de cire, d’or et de parchemin. » Une seule larme de leur essence conservée ainsi dans la grande amphore précieuse (fortune de toute une race et que l’on se transmet par héritage, comme un trésor sacré tout béni par les aïeux) suffit à pénétrer bien des mesures d’eau claire.