Amiel croit d’abord que le Journal lui servira à se construire moralement par l’examen intérieur. Mais il ne sert même pas à cela, et la vie morale se développe sur un autre registre. À quoi sert-il alors ? […] Faire un livre, c’est exclure de son champ intellectuel ce qui ne sert pas à l’idée de ce livre. […] Mais l’exercice quotidien de son Journal lui a servi excellemment d’école de style.