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429. (1914) Enquête : Les prix littéraires (Les Marges)

Ce n’est point parce que le pauvre Deubel s’est tué, épuisé de misère, que l’on peut accuser les prix de littérature de ne servir à rien ; il y a eu tout de même de jeunes hommes de lettres, intéressants, qu’ils ont sauvé de la faim et du désespoir J’en connais, vous en connaissez, nous en connaîtrons encore. […] Ne servirait-il qu’à cela, qu’il faudrait encore souhaiter son maintien. […] Charles Müller D’un article paru dans L’Homme libre, à propos de cette enquête : Les prix littéraires ne sont pas destinés à servir ceux qui les reçoivent, mais ceux qui les décernent. […] On la sert, on ne s’en sert pas. […] Je crois que d’ici peu, les prix ne serviront de rien auprès des lecteurs, et qu’on y renoncera.

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