Cousin qui sentait bouillonner en lui la double sève du talent et de l’ambition, se jeta dans le combat, tête baissée. […] Ce n’était pas tout de traduire les poésies étrangères, l’important était d’en saisir le ton, d’en pénétrer la profondeur et le sens mystérieux, en un mot de sentir et d’exprimer en français ce que les Anglais ou les Allemands avaient senti et exprimé dans leur langue. […] L’Allemagne sent, la France pense. […] Moins le poète raisonne, plus il sent, plus il peint, plus il est plastique et essentiel. […] Il faut que je traduise cela autrement, lorsque je me sentirai suffisamment éclairé par l’Esprit.