On ne le sent jamais mieux qu’après l’avoir quelque temps quitté. […] On sent que la phrase a précédé. […] En un mot, on sent que bien des choses ne se sont faites que parce que le peuple de Paris a vu le dimanche, au boulevard, tel drame, et a entendu lire à haute voix dans les ateliers telle histoire. […] La conscience publique l’a bien senti lorsqu’elle a salué certaines époques des noms de Périclès, d’Auguste, de Médicis, de François Ier, d’Élisabeth. […] Le plus sûr pourtant, c’est, là où il y a une différence profonde et sentie, comme entre la liberté absolue du théâtre et celle de la presse, de ne pas abolir toute garantie, tout contrôle, et d’être persuadé que l’esprit français, dans le dramatique, ne s’en trouverait pas plus mal à l’aise pour se sentir un peu contenu.