Aux années où il prêchait devant la Cour, il disait à quelqu’un qui lui parlait de ses sermons : « Quand on approche de cette avenue de Versailles, on sent un air amollissant. » Cet air avait fini par agir sur son éloquence même, et, prélat, il en avait aussi emporté quelque chose. […] Toutefois on sent qu’à la fin la balance l’emporte pour le plus grand des deux orateurs sacrés : « Ce jeudi 11e mars 1700. — J’ai entendu hier le père Massillon, qui repose le mardi, au lieu que le mercredi est le repos du père Maur. […] Ses élévations à Dieu, assez, mais point trop fréquentes, pénètrent l’auditeur qui ne peut ne pas sentir que le prédicateur en est lui-même pénétré.