Montalant-Bougleux a eu le mérite de le sentir : dans ses études sur Santeul, il a eu à cœur de le venger d’un trop injuste dédain, et de le maintenir dans l’estime ; il a même entamé sur de certains points une discussion en règle contre les principes avancés par M. […] on sent qu’il est heureux de ce qu’il va dire. […] Il y avait des moments où il se disait bien pourtant qu’il s’élevait d’autres gloires que la sienne, et que la poésie latine n’avait plus la faveur dont elle avait joui autrefois auprès des grands ; il sentait d’une manière confuse qu’en étalant sa denrée de vers latins à cette heure où tout présageait la grande saison de la langue française, il s’était fait, comme on dit, poissonnier la veille de Pâques.