Ils sentent que leur pouvoir ne repose que sur une fiction. […] Il vit sous l’œil de Dieu, il se sent choisi et sacré par Dieu. Il se sent responsable (dans quelle mesure ? il l’ignore et cela l’effraie d’autant plus), il se sent réellement responsable du sort matériel et moral des millions d’hommes que Dieu lui a confiés ; il sent qu’il est leur maître pour leur bien, pour le bien de tous, et particulièrement des plus humbles. Il sent qu’il a envers eux des devoirs, non seulement de protection contre l’étranger, mais aussi, et bien plus encore, de justice et de charité.