Soit, en effet, qu’il eût compris qu’il faut plus d’art peut-être pour construire un drame ou un récit dans les proportions de Madame Firmiani ou de la Grande Bretèche que dans celle des Mystères de Paris ou de Monte-Cristo, soit qu’il ne se sentit dans l’esprit, pour chacune de ses conceptions, que le cadre étroit d’une nouvelle et qu’il ne voulût pas trop embrasser pour mal étreindre, il n’en a pas moins donné à la Critique le spectacle de deux choses l’une, auxquelles elle est peu accoutumée : — l’amour désintéressé de ce qui est difficile, et l’exacte conscience de soi. […] Hippolyte Babou est un méridional, et son talent sent le terroir de sa patrie. […] C’est le Spallanzani des sots, qui veut que ses grenouilles sentent quelque chose, et n’a-t-il pas raison, puisqu’il prend la peine de les galvaniser de leur vivant ? […] Jamais personne n’a senti plus vivement que Babou leurs inconvénients, leur ennui et leur ridicule ; jamais personne n’a eu plus complète l’agaçante perception de la médiocrité, pire que la sottise !