Je suis loin de vouloir affaiblir ce juste sentiment de reconnaissance et d’admiration qui consacre parmi nous le nom de Corneille. […] C’est chez lui que l’on trouve ce jugement sûr d’une ame éclairée par le sentiment. […] Cette seconde espèce de beautés demande plus de temps pour être aperçue et sentie, et diffère surtout de la première, en ce que celle-ci est embrassée par le sentiment, au lieu que l’autre est admirée par la réflexion. […] Ce sentiment si cher et si noble peut-il s’éteindre dans son ame ? […] Ne vois-tu pas qu’ils sont tourmentés du sentiment de ta force et de celui de leur faiblesse ?