Tous les deux sont dans l’ordre de la nature, puisque la perpétuité de la race humaine a été attachée à cet instinct dans les êtres vulgaires, et ce sentiment dans les êtres d’élite. […] Cet amour des âmes ou cette passion du beau, sentiment qui se rapproche le plus du pieux enthousiasme pour la beauté incréée, devait par sa nature même inspirer à la terre la plus céleste poésie, car ce sentiment est une sorte de piété par reflet ; piété qui traverse la créature comme un rayon traverse l’albâtre pour s’élever jusqu’à la contemplation du beau infini, Dieu. […] Il faut le lire pour bien comprendre la nature de son sentiment. […] L’immortalité transforme le sentiment et l’amour devient culte. […] » Il associe, dans un autre sonnet, la nature entière à ses sentiments.