Son journal, ses lettres familières, toute sa prose involontaire est comme frémissante d’esprit, de colère, d’enthousiasme ; le cri de la sensation y vibre aux moindres mots ; depuis Saint-Simon, on n’a pas vu de confidences plus vivantes. […] Quelle fiction poétique vaut la sensation vraie ? […] Triste héros, qui pour toute œuvre parle, a peur, étudie les nuances de ses sensations et se promène ! […] Qui est-ce qui peut, en présence de la magnifique nature qui leur sourit et les accueille, imaginer pour eux autre chose que la sensation toute-puissante qui les unit ? […] « Fais pleuvoir en toi les sensations véhémentes et profondes ; tant pis si ensuite ta machine craque !