Enfin, et c’est là le sens de la légère étude que je voudrais faire, il est à mes yeux l’un des plus frappants exemples du courage et de l’effort qu’il a fallu à un homme entraîné dans sa jeunesse par la fureur de la dissipation et la fièvre du plaisir, pour se ravoir à temps et ressaisir possession de lui, pour devenir un esprit sérieux, conséquent, philosophique, un citoyen convaincu, ferme et inflexible, ayant réfléchi à toutes les grandes questions sociales et s’étant formé sur toutes une opinion radicale sans doute et absolue, mais qui, j’en suis certain, se rapproche fort de ce qui prévaudra dans l’avenir. […] Mais c’était alors surtout un révolté dans un sens plus positif, ayant puisé au collège « avec le dégoût de l’étude le mépris de l’autorité et une aversion insurmontable pour ses représentants. » Chose singulière ! […] Le fruit défendu a toujours du charme, mais il y avait encore autre chose : sa nature, dès lors, était double : « Les appétits de l’esprit ne se faisaient pas moins sentir en lui que ceux de l’imagination et des sens. » Il sortit des Pages avec un brevet d’officier. […] Vous combattiez en réalité le gouvernement, et il se présentait à vous sous deux faces, l’une officielle, administrative, hiérarchique, et l’autre socialiste… » (Voir le Journal des Débats du 8 juin.) — Cette phrase n’a aucun sens ou elle signifie que M. d’Alton-Shée était un candidat du gouvernement, déguisé et complice ; que le gouvernement trempait dans sa candidature, et que lui-même y donnait les mains.