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874. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LA FAYETTE » pp. 249-287

Adry, qui a donné une édition de la Princesse de Clèves (1807), en remettant et laissant la question dans le doute, semble incliner en faveur du poëte bel-esprit. […] Segrais pourtant nous dit assez nettement, ce semble, dans les conversations et propos qu’on a recueillis de lui : « La Princesse de Clèves est de Mme de La Fayette… Zayde, qui a paru sous mon nom, est aussi d’elle. […] Il leur semble qu’on leur paroît cent ans dès qu’on est plus vieille qu’eux, et ils sont tout propres à s’étonner qu’il soit encore question des gens ; et de plus il croiroit plus aisément ce qu’on lui diroit de M. de La Rochefoucauld que d’un autre. […] Une vive entrée en liaison avec la jeune Mme de Schomberg donna quelque éveil curieux et jaloux aux autres amies plus anciennes : on ne voit pas que cet effort d’une âme qui semblait se reprendre à quelque chose ait duré. […] Petitot, dans sa notice érudite sur Mme de La Fayette (Collection des Mémoires relatifs à l’Histoire de France, seconde série, tome LXIV), a fait commencer l’étroite liaison dix ans trop tôt, à ce qu’il me semble.

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