Louis XIV leur obéissait d’autant plus volontiers qu’un soupçon de révolte contre l’Église était à ses yeux un soupçon d’opposition contre la monarchie, et qu’un levain de républicanisme lui semblait caché dans ces doctrines d’obéissance à Dieu seul, de stoïcisme romain et de mépris de la persécution terrestre. […] Ces deux mauvais vers de son Art poétique étaient toute sa théorie ; toute nouveauté semblait sacrilège à cet esprit timide et étroit qui n’avait foi que dans la routine.