Tout d’abord sembla réussir à souhait, et la nouvelle alliance si préconisée en cour fut très bien prise encore par le public jusqu’à ce qu’arrivassent les nouvelles des premiers désastres. On avait commencé par des succès : la prise de Mahon, la victoire d’Hastenbeck, les premiers avantages du duc de Richelieu dans le Hanovre semblaient promettre un gain de cause facile à la nouveauté de la combinaison diplomatique. […] Il trouve donc qu’il n’y a ni roi, ni généraux, ni ministres ; et cette expression lui paraît si bonne et si juste qu’il consent qu’on le comprenne lui-même dans la catégorie de ceux qui n’existent pas : Il me semble être le ministre des Affaires étrangères des Limbes. […] Il semble de bonne heure se l’être choisi et promis pour successeur, dès qu’il aura pourvu aux difficultés les plus pressantes. […] Il semblait que ce descendant du Grand Condé n’eût rien eu de plus pressé que de mettre la panique à l’ordre du jour.