Chacun dit : « Je ne me mettrai pas » fût-ce par une pensée secrète, en travers de rien qui travaille au salut de la patrie. » Le prêtre songe de l’instituteur et l’instituteur du prêtre : « Puissé-je m’être trompé, chaque fois que j’ai douté de celui qui m’a méconnu. » Et tout Français qui voit le fils de son adversaire monter dans le train et prendre le chemin de la frontière, forme dans son cœur des vœux pour le jeune soldat et salue ses parents. […] C’est bien plus, c’est dans chaque âme la mobilisation des forces secrètes. […] C’est le moyen de connaître la vie intérieure de chacun de nos soldats, le secret du ressort héroïque de la France.