Par là se trouvent déterminés les thèmes qui s’imposeront à l’inspiration du poète. […] C’est là seulement qu’il se trouvait tout à fait à sa place et tout à fait à son aise ; c’est là seulement qu’il trouvait l’emploi de certaines qualités, d’une sorte de délicatesse, du raffinement de son esprit, de la coquetterie, s’il faut le dire, et du besoin de plaire qui était en lui. […] À la fin de cette pièce de Booz endormi se trouve une vision des nuits orientales, de ces nuits lumineuses, tièdes, qui sont vraiment une merveille : L’ombre était nuptiale, auguste et solennelle ; Les anges y volaient sans doute obscurément, Car on voyait passer dans la nuit, par moment, Quelque chose de bleu qui paraissait une aile.