Elle se trouvait alors tout ardente de passions sublimes, d’orgueil, de colère et de vengeance. […] Le caractère individuel d’Homère, disparaissant ainsi dans la foule des peuples grecs, il se trouve justifié de tous les reproches que lui ont faits les critiques, et particulièrement de la bassesse des pensées, de la grossièreté des mœurs, de ses comparaisons sauvages, des idiotismes, des licences de versification, de la variété des dialectes qu’il emploie ; enfin d’avoir élevé les hommes à la grandeur des dieux, et fait descendre les dieux au caractère d’hommes. […] Ses poèmes sont comme deux grands trésors où se trouvent conservées les mœurs des premiers âges de la Grèce.