Quoi qu’il en soit, ces scènes vulgarisées se succèdent d’une manière assez amusante et vivante, si on les suppose vues et non lues ; et c’est ainsi qu’on arrive aux scènes de la Madeleine qui, sans être « délicieuses », comme le prétendent les enthousiastes, nous paraissent assez piquantes. […] D’autres scènes du même genre, auxquelles le vieil auteur s’est complu, sont singulièrement entremêlées et entrelacées à des scènes respectables et augustes, — aux plus augustes même, telles que la Transfiguration de Jésus sur le Thabor. Pour donner le temps à Jésus de revêtir sa robe blanche et éblouissante et tout son appareil de transfiguration, on introduit une interloculior de Madeleine en manière d’intermède : une scène de boudoir entre deux scènes du Thabor ! […] Je continue, bien entendu, de rejoindre et de coudre les scènes qui sont séparées, disséminées à travers le Mystère. […] Si la première partie de la scène est méthodique et un peu compassée, cette fin est belle, belle de la beauté morale de l’Évangile même.