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642. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502

Deschamps, ce qu’il y avait de finesse de vues, de distinction de plaisanteries, quand M. de Latouche disait le plan des scènes de certains détails improvisés. […] À la tragédie de son ami Guiraud, Les Macchabées, et à celle de son ami Soumet, Cléopâtre (deux succès), il y avait deux scènes où le parterre murmurait toujours, peut-être avec raison. M. de Latouche avait toujours soin d’entrer au balcon au moment de ces deux scènes, pour déplorer ces murmures, pour s’en étonner ; puis il s’évanouissait avant le premier bravo qui n’allait pas tarder ; de sorte que le lendemain, quand il revoyait son cher ami l’auteur, il avait droit de le désoler, tout en s’irritant devant lui de l’injustice de ce sot public. — Mme Sophie Gay, très liée dans un temps avec M. de Latouche, ne le nommait jamais que mon ennemi intime. […] Le roman de Fragoletta est traversé de scènes tortueuses, insidieuses, qui inquiètent l’imagination et surprennent les sens.

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