Les scènes se suivent sans que rien les enchaîne l’une à l’autre ; mais cette incohérence est naturelle ; c’est un tableau mouvant, où il n’y a ni passé, ni avenir. […] Le nœud se forme, les caractères se développent, la dernière scène du cinquième acte arrive, et la toile tombe. […] Il n’y a pas, dans les trois tragédies de Schiller, une seule scène que j’aie conservée en entier. […] Aucun des personnages de femmes que nous voyons sur la scène française n’en peut donner l’idée. […] Par-là même, son sentiment l’affranchit de toutes les convenances que prescrit la morale que nous sommes habitués à voir sur la scène.