La scène, où converge la salle par une succession de colonnes et d’arcades, qui l’isolent et la font paraître lointaine et très grande, est plus basse que le rang le plus bas de l’amphithéâtre ; point de rampe visible, ni de boîte à souffleur ; mais, entre l’amphithéâtre et la scène, caché, à demi, par une sorte de paravent, un large espace vide, et sombre, — l’Espace Mystique, — l’orchestre : ainsi, les regards des spectateurs descendent, sans être arrêtés par aucun obstacle, directement, par dessus cet espace vague, vers la scène. […] Quand le rideau de la scène s’ouvre, la salle devient obscure27. […] Whistler ; et une merveilleuse scène de la vie, une jouerie de jeunes filles, dans une cour, par M. […] Fantin-Latour a voulu nous donner, en langage plastique l’émotion de la scène, et il nous l’a donnée. […] — L’auteur fait observer, que représenter Marke comme un vieillard, ce qui a lieu sur plusieurs scènes, est une grave erreur ; c’est dénaturer le sens du poème.