Cet excellent homme s’appelait Georges Duval ; il avait autrefois joué un rôle d’aimable comparse dans les folies de jeunesse de Danton, de Camille Desmoulins et de leurs affidés ; à leur mort il avait continué son rôle de témoin désintéressé dans les grandes scènes de la Convention ou de l’échafaud, sans exciter aucun ombrage : sa légèreté et sa gaieté le préservaient des soupçons des terroristes, comme le myrte couvrait le poignard d’Harmodius et d’Aristogiton.