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1731. (1859) Moralistes des seizième et dix-septième siècles

En décrivant ou une scène mobile ou une perspective de la nature inanimée, ils rencontrent l’idée qu’elle exprime, ils s’unissent au sentiment qu’elle éveille. […] Tous les systèmes humains peuvent se réduire à quatre ou cinq idées principales qui se succèdent les unes aux autres et, à des époques plus ou moins distantes, occupent la scène du monde. […] Ici Dieu est nécessaire ; son idée revient, quoi qu’on fasse ; la mort ramène sur la scène ce grand nom, et avec lui revient la morale, non celle du tempérament, mais celle de la perfection. […] Ils sont l’alphabet du genre humain, le sol où Dieu a enfoncé les racines du christianisme, la scène où se développent les premiers actes du plan divin, où s’annoncent et se préparent les derniers, où Jésus-Christ, enfin, trouve ses titres et les autorités qui l’introduisent. […] Dans le germe caché et fécond contemplé ou conçu par le génie poétique, celui-ci saisit l’individualité riche, puissante, variée, toujours concrète, des êtres qu’il met en scène.

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