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2025. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Note »

« Pour le bien comprendre et pour deviner dans le poëte tout l’homme qui en est sorti, il faut lire le passage de Novissima verba : Aux faux biens d’ici-bas nous dévouons nos cœurs,… et les Préludes : Non, non, brise à jamais cette corde amollie… Ce qu’il disait là et ce qu’il chantait encore, il l’a fait depuis. » « — J’ai fait autrefois ce vers que je crois très-juste : Lamartine ignorant, qui ne sait que son âme. Mais le correctif essentiel doit être aussitôt dans ce mot de Béranger : « Lamartine ne sait pas toutes les idées qu’il a. » « — J’aimais, j’adorais dans Lamartine le poëte, mais il y a longtemps que j’ai fui en lui l’ambitieux.  « J’avais cessé presque entièrement de le visiter dès 1839, le traitant un peu comme une ancienne maîtresse qu’on craint de revoir pour ne pas retomber sous le charme. » « — Lamartine est l’homme qui a su dire le plus de fois dans sa vie : Ce qui n’est plus pour l’homme a-t-il jamais été ?  […] » « — Voilà Lamartine professeur de je ne sais quoi au Collége de France ! […] J’étais sorti ce matin de chez moi, sans savoir si j’y rentrerais.

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