Dans ces beaux jours du génie des Hellènes, à ce second âge, c’est-à-dire à cette pleine jeunesse d’une poésie déjà savante, mais surtout naturelle et passionnée, le poëte n’aspirait pas à l’universalité, à la primauté dans les genres divers. […] Voltaire, qui, selon notre savant ami, le traducteur de Théocrite, avait beaucoup travaillé sur Pindare et chargé de notes un texte grec du grand lyrique, ne voit en lui qu’ un chantre de combats à coups de poing, le premier violon du roi de Sicile .