Je crois que la vie de Gandar, bien présentée, nous montrerait, non pas seulement en préceptes, mais en action, toutes les préparations, toutes les études préliminaires, tous les exercices gradués et les préludes déjà définitifs et bien complets, au moyen desquels on peut devenir un digne, un savant, un autorisé et, je ne crains pas d’ajouter, un éloquent professeur. […] Rinn, ce savant latiniste, cet homme du devoir, qui ne voulut jamais être qu’un professeur et qui a imprimé de lui une estime si marquée chez tous ceux qui le connurent. […] » L’École normale, ce savant séminaire intellectuel, a été la pépinière de nombreux élèves qui, une fois formés et maîtres d’eux-mêmes, n’ont eu rien de plus pressé que de rompre leurs liens, de prendre leur essor à travers le monde et qui y ont brillé en se dissipant. […] Cette Étude a été publiée d’abord par le Journal des Savants (octobre et novembre 1868). […] Quand cet article fut lu, avant l’impression, devant le Bureau du Journal des Savants, comme c’est l’usage, ce rapprochement de Gandar à Sarcey étonna un peu.