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705. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre V. La Renaissance chrétienne. » pp. 282-410

 » Aussi, quand pour la première fois Luther aperçut Rome, il se prosterna disant : « Je te salue, sainte Rome, … baignée du sang de tant de martyrs. » Imaginez, si vous le pouvez, l’effet que fit sur un pareil esprit si loyal, si chrétien, le paganisme effronté de la Renaissance italienne. […] Le voilà enfin le Christ véritable, le pâle Crucifié, exténué et décharné par l’agonie, dont le sang, à chaque minute, tombe en gouttes plus rares, à mesure que les palpitations plus faibles annoncent le déchirement suprême d’une vie qui s’en va. […] L’idée fixe grossissait dans sa tête comme un abcès douloureux, chargé de toute la sensibilité et de tout le sang vital. « Si ce péché consistait à prononcer un tel mot, j’ai été comme si ma bouche allait prononcer ce mot, que je le voulusse ou non. […] Oui, et je pensai que si j’avais maintenant mille pintes de sang dans mon corps, je le répandrais tout pour l’amour du Seigneur Jésus420. » Une pareille émotion ne calcule point les combinaisons littéraires. […] I also heard the men themselves, that they sang with a loud voice, saying, ‘Blessing, honour, and glory, and power be to Him that sitteth upon the throne, and to the Lamb, for ever and ever.’

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