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310. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome III

La voix publique m’a accusé d’abord d’avoir mis sur le théâtre un prince du sang pour en faire de gaîté de cœur, un assassin. […] Quand je vois une femme, une mère altérée de sang, exercer la vengeance d’un sauvage, elle ne m’intéresse plus, elle me fait horreur. […] Ce sang s’est épuisé, versé pour la patrie ; Ce sang coula pour vous………………… Ce sang coula pour vous : pléonasme, hémistiche oiseux ; car le sang versé pour la patrie a nécessairement coulé pour la reine. […] Et comment la blessure faite au héros, par un homme mourant, est-elle assez grave pour qu’il en coule des flots de sang ? […] Quand il y a mort d’homme, quand le tyran est assassiné, et le héros blessé jusqu’à répandre des flots de sang, certes il est bien temps que la garde accoure avec des cris de rage ; si la garde avait été si enragée, elle n’eût pas laissé répandre tant de sang avant d’arriver.

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