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1568. (1895) Les confessions littéraires : le vers libre et les poètes. Figaro pp. 101-162

Écoute la fine plainte       Des bouleaux tremblants… Le ciel semble en or à peine       Tacheté de sang Ô chère, es-tu pas cette Aube       Au loin de la plaine Ou aussi pour mon étreinte       La nature reine ? ̃̃ […] Tu songes, frémissant, Combien il serait beau, fût-ce au prix de ton sang, D’être la voix qui parle au siècle finissant, Mais tu cherches peut-être, en ton âme ingénue, Quels rythmes, quels accords d’une audace inconnue Pourraient faire au soleil éclater ta venue ; Dans la forêt des mots, quels détours, quels combats, Quels chemins non frayés où sonneraient tes pas.

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