L’entretien achevé, Siegfried saisit les morceaux qui doivent représenter les débris du glaive, les met au feu, les fait rougir, puis les forge et chante : “Heaho, heaho, hoho !” […] Wagner saisit véritablement ses auditeurs, il les séduit et s’en empare, il les dompte autant qu’il les charme ; il les domine si complètement que souvent ils sont brisés et profondément troublés. […] Nous ne pouvons saisir ces musiques par intuition. […] L’usage, la mémoire et la comparaison nous mettent au fait du sens symbolique des mélismes de notre propre musique ; mieux nous les connaîtrons, plus elle nous saisira. […] Il doit être bien entendu que ce ne sont là que de simples analogies explicatives, destinées à faire saisir les rapports des divers éléments les uns à l’égard des autres.