Il faut, dans son introduction, l’entendre raconter lui-même comment, en arrivant à Marbourg, il vit l’église gothique dédiée à sainte Élisabeth, l’admira, s’enquit de la sainte, s’éprit envers elle de tendresse pieuse, et résolut d’écrire sa vie. […] Comme les anges toujours jeunes de visage, cette sainte nous apparaît toujours adolescente. […] On rencontre de pareils détails dans la vie de presque tous les saints. […] Jamais, jamais assez, ô sainte Hospitalière ! […] Mais l’âme, à la fin du chapitre, est du moins abondamment rafraîchie et satisfaite par ce baiser d’union que la reine Blanche, la mère de saint Louis, donne à sainte Élisabeth sur le front du jeune fils de celle-ci, qui lui était présenté.