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619. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »

Dès cette époque, il remarquait que les exemplaires les plus complets et les plus assurés de vertu, ceux qui nous inspirent le plus de confiance, nous sont offerts par des croyants au surnaturel, et qu’il n’y a rien de meilleur ni de plus respectable qu’un bon prêtre ou qu’une religieuse sainte. […] C’est un saint très pratique par tempérament. […] Il y plonge Voltaire et quelques autres avec une sainte allégresse. […] » Mais, si mon âme est faible, elle a du moins embrassé une loi forte ; si elle penche à de vils désirs, elle aime pourtant une loi sainte et pure ; si je me rends coupable dans mon coeur, du moins je ne veux point devenir la pierre où trébuche le pied de l’innocent. […] Et j’aime les saints, les prêtres, les religieuses — non par une affectation de « largeur d’esprit » ou par une espèce de niaise et suffisante coquetterie morale.

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