Le père de Santeul a une veine pure, aisée ; il n’appartient guère à un homme comme moi d’en juger, je veux dire à un homme destiné à la retraite et à des lectures toutes sérieuses ; cependant on ne laisse pas d’en remarquer les traits. […] A l’hôtel de Condé et à Chantilly, on aimait mieux Santeul en gaieté que Santeul dans son sérieux. […] Au bruit de cette épitaphe, les jésuites firent les furieux contre Santeul ; le père Jouvency lui écrivit une lettre qu’on ne peut croire qu’à demi sérieuse, mais que Santeul prit au plus grave : On m’a dit, lui écrivait ce père, que vous aviez fait une épigramme à la louange de M.