Le sérieux et l’élévation de ses goûts, la liberté naturelle et généreuse de ses inclinations, le rendirent bientôt un objet déplacé dans un couvent de cet ordre, en cet âge de décadence. […] Nous touchons ici à l’une des parties du livre de Rabelais qui renferment un grand sens et, jusqu’à un certain point, un sens sérieux. Je ne parle qu’avec quelque réserve ; car, en reconnaissant les parties sérieuses, il faut prendre garde de les supposer et de les créer comme l’ont fait tant de commentateurs, ce qui doit bien prêter à rire à Rabelais, s’il se soucie de nous chez les Ombres. […] Lisez toutes ces choses, ces gigantesques polissonneries d’écolier qui sont devenues des scènes de comédie excellentes : je me réfugie dans les parties à demi sérieuses. […] C’est vraiment un admirable tableau idéal d’éducation, où presque tout devient sérieux ; si on le réduit, du géant Gargantua, à des proportions un peu moindres.