Ces grands écrivains, certes, ne pensaient pas à la conséquence de ces préceptes lorsque, comme l’évêque du roman, ils se sont donné une entorse de peur d’écraser une fourmi ; mais ils faucheront le genre humain en fanatisme ou en révolution avec leurs entorses à la logique ! […] Ceci est en effet un roman à tiroir, comme l’Émile de J. […] Ce ne sont pas les lois ordinaires du roman conçu, médité, écrit par un écrivain consciencieux et humain ; c’est le procédé d’un dieu de la plume, d’un possédé de la verve, qui se dit à soi-même : « À quoi bon composer du vraisemblable ? […] D’ailleurs c’est le roman du peuple. Le peuple jusqu’ici n’avait pas de roman à lui, de roman tantôt crapuleux, tantôt sublime, tantôt rêveur, surtout utopiste, quelquefois dangereux, souvent héroïque, fait à son image.