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465. (1910) Études littéraires : dix-huitième siècle

Ce n’est rien moins que toute la vie humaine qu’il encadre dans chacun de ses romans. […] L’action, sans se précipiter, domine, prend le roman tout entier. […] Ce que je dis ici sera redressé par ce qui va suivre ; mais je fais une remarque générale qui m’inquiète un peu : voici deux romans de mœurs, formellement et de profession romans de mœurs, qui se passent dans le temps où l’auteur écrit, dans le pays et dans la société où il vit, des romans où le petit détail des actions humaines a sa place, des « romans où l’on mange », comme on a dit spirituellement, enfin des romans de mœurs. […] Mais il y a à chaque instant des commencements de roman, des nouvelles, des romans rudimentaires. […] Et, enfin, sont-ce là des romans ?

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