Ce petit roman qui ne devait être primitivement qu’un épisode de la grande épopée des Natchez en a les défauts. Je dis roman et j’ai tort. Dans la pensée de l’artiste, c’était moins un roman qu’un poème, un poème moitié descriptif, moitié dramatique, renchérissant sur les anciens, sur les modernes, sur le poème de Paul et Virginie, le dernier en date. […] Le roman qui est propre à René, cette passion d’une sœur pour un frère, n’est fort heureusement qu’un cas particulier ; mais chaque jeune homme qui a du René en soi trouve moyen, à son heure, de s’exagérer son cas particulier de passion et de s’en faire quelque chose d’étrange, quelque chose d’unique.