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799. (1828) Préface des Études françaises et étrangères pp. -

Enfin, si l’on n’eut pas en France la poésie du Dante, de l’Arioste et du Tasse, ni surtout la poésie de Shakespeare, l’on eut Racine, et, pour la première fois, la perfection de Virgile fut égalée. » À l’exception donc de cet admirable Cid, sur lequel nous reviendrons tout à l’heure, les premiers et les plus beaux chefs-d’œuvre de notre théâtre sont romains, grecs ou juifs. […] Ses personnages turcs, chinois, arabes ou américains, sont bien plus des Français, que les Grecs et les Romains de Racine et de Corneille, et comme ce sont des Français du siècle de Louis XV, au lieu d’être des Français du siècle de Louis XIV, leur langage est moins grand, moins pur et moins idéal Ce n’était plus devant madame de la Vallière, mais devant madame de Pompadour qu’ils parlaient.

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