Notre poésie versifiée n’a reçu sa perfection que dans un siècle de politesse extrême : il en a été de même chez les Romains. […] Chez les Grecs, la poésie s’est souvent réfugiée dans la prose ; chez les Romains, elle a dédaigné cet asile. Nous, sans faire attention que nous nous sommes portés héritiers à la fois des Grecs et des Romains, nous voudrions encore conserver des limites artificielles, mais c’est en vain, puisque ces limites ne sont pas dans la nature même des choses.