La Grèce bavarde, le Bas-Empire stupidifié par la servitude, le moyen âge romain, fermentant d’un christianisme mal compris, corrompu par Platon, rêvant le règne de Dieu sur la terre, déconseillant le mariage, ce joug divin du couple humain, poussant les hommes et les femmes dans le célibat ascétique pour amener la fin du monde, tuant le travail et la famille par la communauté des biens et par l’égalité démagogique du nivellement dans la misère, faisant le monde viager et indigent, au lieu de le faire, comme le Créateur l’a fait, perpétuel par la propriété, patrimoine de la famille ; l’Italie oisive, l’Allemagne rêveuse, l’Espagne mystique, l’Allemagne somnambule, la Hollande brumeuse, l’Angleterre audacieuse d’originalités excentriques, pullulèrent plus tard de ces machinistes de sociétés idéales, jeux d’osselets quelquefois terribles, comme les anabaptistes d’Allemagne et les jacqueries en France.