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679. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chansons de Béranger. (Édition nouvelle.) » pp. 286-308

La troisième strophe semble atteindre un moment au sublime : Un conquérant, dans sa fortune altière, Se fît un jeu des sceptres et des lois ; Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois. Vous rampiez tous, ô Rois qu’on déifie ! […] c’est dommage : ces rois qu’on déifie, ces maîtres exigeants ne viennent là qu’à toute force et par la nécessité du refrain. […] Jadis un roi causa tous ses malheurs. Il faut connaître sa mythologie pour comprendre cela ; il faut se rappeler qu’autrefois, en Thrace, un scélérat de roi appelé Térée fit un mauvais parti à la pauvre Philomèle.

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