Charles Delchevalerie Les personnages des Sept Princesses se meuvent selon la philosophie développée déjà dans l’Intruse et dans les Aveugles ; un malheur plane sur cette salle : la reine, âme de femme, en a la prescience ; le vieux roi, en son entendement obscurci par la vie, n’en perçoit plus les présages ; le prince en a comme une vague conscience, âme d’enfant encore, il est terni déjà par le monde extérieur, il participe des deux âmes du roi et de la reine. […] C’est, quelle qu’en soit la signification, un rappel aux choses du dehors, une voix qui arrive du monde ; cela ne fait pas partie intégrante du drame ; ces voix ne traversent pas l’œuvre comme tel souffle qui, dans les Aveugles, courbe toutes les têtes ; ici, à tel instant, le roi et la reine se doivent distraire du spectacle de la salle pour jeter les yeux vers ces hommes.