Il est très anglais, trop anglais ; il est anglais jusqu’à amortir les rois horribles qu’il met en scène quand ce sont des rois d’Angleterre, jusqu’à amoindrir Philippe-Auguste devant Jean-sans-Terre, jusqu’à faire exprès un bouc, Falstaff, pour le charger des méfaits princiers du jeune Henri V, jusqu’à partager dans, une certaine mesure les hypocrisies d’histoire prétendue nationale. […] Si vous vous obstinez, on vous mène à un endroit nommé Westminster où il y a des rois, une foule de rois ; il y a aussi un coin qu’on appelle coin des poètes. […] Avoir été le souteneur du passé, avoir dépensé toute la richesse de l’Angleterre à soudoyer une coalition de rois contre 1789, contre la démocratie, contre la lumière, contre le mouvement ascensionnel du genre humain, vite un piédestal à cela, une statue à M. […] Flatter les peuples serait pire que flatter les rois. […] L’Angleterre le ferait pour le roi.